Cassandre Albert

Cassandre Albert, née en 2000 à Tours, s’impose comme une figure montante de la scène artistique contemporaine, façonnant son approche autour de l’observation du paysage, et plus particulièrement de la montagne. Diplômée de la HEAR (Haute École des Arts du Rhin), Cassandre Albert navigue entre plusieurs disciplines – peinture, lumière et installation – pour plonger dans une réflexion sensible sur notre relation aux paysages.

Démarche plastique

Son travail est traversé par une fascination pour l’obscurité, non pas comme un voile d’opacité, mais comme un territoire à explorer. Elle laisse ainsi émerger des points lumineux qui dessinent des formes, des espaces, et des récits. Ces visions oscillent entre abstraction et paysages.

 

Dans ces installations in situ, elle transforme des orgues en coulée basaltiques et des charpentes en crevasse. On retrouve dans sa performance « Ce n'était que de vastes sommets d'où partaient de vastes pentes » (2023), ces projections devenant réalités, transformant l'espace en une exploration alpine, allant jusqu'à la création d’univers oniriques.

 

Cassandre Albert ne se contente pas de représenter des points de vue ; elle les interroge et les dissèque, les scinde. Sa démarche est à la fois immersive et sensorielle.

Ses œuvres, telles que « Sous un linceul » ou « Ossature d’une montagne », révèlent une tension entre la représentation du paysage et une interprétation presque mystique. Dans cette dialectique entre visible et invisible, Cassandre Albert façonne des mondes dans lesquels le spectateur est invité à perdre ses repères et à redéfinir son lien avec le réel.

 

Son travail se distingue par une habilité picturale et narratif subtil est en quelque sorte une fable silencieuse sur nos perspectives et nos espérances. Cette exploration d'un monde fantasmé, loin d’être une simple contemplation esthétique, nous questionne sur nos croyances et notre crainte de la disparition.

 

Inspirée par la monumentalité des paysages et par les récits enfouis qu’ils renferment, Cassandre Albert nous livre une œuvre où la montagne, souvent perçue comme immuable, se dévoile à travers des hallucinations révélatrices.

Oeuvres disponibles

Par-delà l’enchantement (diptyque)

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 116x81 cm

 

Ce diptyque de Cassandre Albert met en scène une exploration du paysage, à la frontière entre abstraction et figuration. Les deux toiles, réalisées dans une gamme de verts translucides, évoquent des formes montagneuses ou minérales, à la fois massives et évanescentes. Les contours restent ouverts, les volumes semblent se dissoudre ou émerger du fond blanc, accentuant l’impression de flottement et d’indétermination.

 

Le thème central du diptyque s’articule autour de la perception du paysage comme espace mental et sensoriel. Cassandre Albert propose ici une vision du relief non pas comme une réalité figée, mais comme un territoire mouvant, traversé par la mémoire, l’imaginaire et la lumière. Les structures esquissées rappellent à la fois des formations naturelles et des architectures humaines, soulignant la porosité entre nature et construction, entre monde réel et projection intérieure.

5 500 €

2024

Par-delà l’enchantement

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 195x114 cm

 

Ce tableau met en scène une passerelle aux garde-corps rouges vifs, suspendu au-dessus d’un glacier dont la fonte se devine à travers la présence d’une eau turquoise. La composition, épurée, joue sur la verticalité et la transparence : la passerelle semble flotter dans un espace indéfini, tandis que coulures et reflets prolongent sa présence dans l’eau. Le bleu profond du ciel contraste avec la lumière aquatique, créant une atmosphère à la fois sereine et troublante.

 

Le thème central demeure celui du passage et de la frontière entre deux mondes : la passerelle de charpente, motif récurrent chez Cassandre Albert, symbolise ici la connexion entre réel et imaginaire, humain et nature. L’eau émanant du glacier, stylisée, et ses reflets déformés renforcent l’idée d’un paysage en mutation, dans lequel tout paraît à la fois stable et fugace. Ce tableau invite à une contemplation silencieuse, dans laquelle couleur et lumière deviennent les vecteurs d’une expérience sensorielle et poétique du paysage de montagne.

5 500 €

2024

Par-delà l’enchantement

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 146x97 cm

 

Ce tableau de Cassandre Albert met en scène une passerelle aux lignes rouges vives, suspendu au-dessus d’une surface aqueuse turquoise, sur fond de ciel bleu profond. L’œuvre joue sur la frontière entre réel et imaginaire : le pont, élément architectural, semble flotter dans un espace indéfini, alors que les coulures et les transparences accentuent l’aspect onirique et instable de la scène.

 

Le thème central du tableau interroge la relation entre l’homme et le paysage, en particulier la manière dont les constructions humaines s’inscrivent dans un environnement naturel mouvant et vulnérable. À l’arrière-plan, un glacier en train de fondre se devine à travers les teintes laiteuses et les formes évanescentes : sa présence discrète mais poignante renforce l’idée d’un équilibre menacé.

 

Cassandre Albert invite à une expérience sensorielle et contemplative. La lumière, la couleur et la matière picturale traduisent la tension entre solidité et dissolution, entre visible et invisible. Ce paysage, à la fois familier et énigmatique, propose une réflexion sur la perception, la mémoire et la transformation des lieux. Dans cette composition, tout semble prêt à basculer, comme suspendu dans un moment d’incertitude, celui d’un monde en mutation.

4 700 €

2024

Par-delà l’enchantement

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 161,5x97 cm

 

Dans cette œuvre, Cassandre Albert orchestre la rencontre entre la montagne et la trace humaine. Sa palette — bleus profonds, verts acides, rouges incandescents — compose un univers dans lequel charpentes et structures semblent tantôt épouser, tantôt défier la roche tourmentée.

 

L’architecture dialogue avec le chaos minéral et révèle une tension sourde entre maîtrise et abandon. Ce travail invite le regard à franchir la frontière du réel pour s’aventurer dans un paysage intérieur, territoire traversé par la main de l’homme, qui façonne, fragmente, traverse, mais jamais ne domine tout à fait : le mystère demeure, l’ambiguïté s’installe, et l’onirisme ouvre un espace de liberté au spectateur.

6 500 €

2024

Sans titre

Cassandre Albert · 72x60,5x16 cm

Vitrail, verre, plomb et bois · 72x60,5x16 cm

 

Ce vitrail de Cassandre Albert prolonge son travail sur les paysages de montagne en transposant ses recherches au volume. La composition, volontairement fragmentée, articule des formes abstraites et polychromes — rouges, jaunes, verts, oranges — au sein d’une structure en chêne.

 

Cette ossature, dense et nerveuse, oscille entre charpente architecturale et crête montagneuse. Les lignes droites du bois évoquent des passerelles suspendues ou des poutres de soutien ; les aplats de verre coloré déploient une géologie mentale faite de failles, de reliefs, de coulées. Sur certaines parties liants l’ensemble, un mastic clair vient épouser les contours du verre : sa blancheur mate, presque crayeuse, évoque par endroits une neige résiduelle accrochée aux interstices du relief.

 

Ce vitrail met en tension la stabilité apparente de la forme humaine avec la plasticité mouvante du paysage. La lumière filtrée anime l’ensemble et suggère une matière en perpétuelle métamorphose. Le paysage devient surface traversable, zone de friction entre maîtrise et dérive.

 

Le travail de Cassandre Albert esquisse ici une zone de passage entre le tangible et le sensible. Cette œuvre ne se contente pas d’illustrer un paysage : elle en propose une relecture. elle ouvre un seuil — non plus lieu de contemplation distante, mais espace actif dans lequel la lumière elle-même devient révélatrice d’une altération en cours.

7 500€

2024

Sous un linceul, détail

Cassandre Albert

Huile sur toile · 94x202,5x6 cm

 

Ce tableau de Cassandre Albert met en scène un paysage de montagne baigné d’une lumière laiteuse et traversé de coulures colorées. Les formes montagneuses, à la fois massives et évanescentes, semblent recouvertes d’un voile translucide, évoquant la présence d’un linceul. Ce motif du linceul confère à l’ensemble une dimension rituelle et méditative, suggérant à la fois la fragilité et la disparition progressive.

 

Le thème central du tableau s’articule autour de la tension entre la monumentalité du paysage alpin — traditionnellement perçu comme immuable — et sa vulnérabilité. Le linceul, symbole de recouvrement et de passage, vient envelopper la montagne, transformant la scène en une fable silencieuse sur la perte, la mémoire et la mutation des écosystèmes.

6 500 €

2023

Galerie Ritsch-Fisch

6 rue des Charpentiers

67000 Strasbourg

Horaires d’ouverture

Lundi au mercredi : fermé

Jeudi au samedi :

14h - 19h

Dimanche : fermé

Contact

Richard Solti

+ 33 6 23 67 88 56

contact@ritschfisch.com

©All Rights Reserved

Cassandre Albert

Cassandre Albert, née en 2000 à Tours, s’impose comme une figure montante de la scène artistique contemporaine, façonnant son approche autour de l’observation du paysage, et plus particulièrement de la montagne. Diplômée de la HEAR (Haute École des Arts du Rhin), Cassandre Albert navigue entre plusieurs disciplines – peinture, lumière et installation – pour plonger dans une réflexion sensible sur notre relation aux paysages.

Démarche plastique

Son travail est traversé par une fascination pour l’obscurité, non pas comme un voile d’opacité, mais comme un territoire à explorer. Elle laisse ainsi émerger des points lumineux qui dessinent des formes, des espaces, et des récits. Ces visions oscillent entre abstraction et paysages.

 

Dans ces installations in situ, elle transforme des orgues en coulée basaltiques et des charpentes en crevasse. On retrouve dans sa performance « Ce n'était que de vastes sommets d'où partaient de vastes pentes » (2023), ces projections devenant réalités, transformant l'espace en une exploration alpine, allant jusqu'à la création d’univers oniriques.

 

Cassandre Albert ne se contente pas de représenter des points de vue ; elle les interroge et les dissèque, les scinde. Sa démarche est à la fois immersive et sensorielle.

Ses œuvres, telles que « Sous un linceul » ou « Par delà l’enchantement », révèlent une tension entre la représentation du paysage et une interprétation presque mystique. Dans cette dialectique entre visible et invisible, Cassandre Albert façonne des mondes dans lesquels le spectateur est invité à perdre ses repères et à redéfinir son lien avec le réel.

 

Son travail se distingue par une habilité picturale et narratif subtil est en quelque sorte une fable silencieuse sur nos perspectives et nos espérances. Cette exploration d'un monde fantasmé, loin d’être une simple contemplation esthétique, nous questionne sur nos croyances et notre crainte de la disparition.

 

Inspirée par la monumentalité des paysages et par les récits enfouis qu’ils renferment, Cassandre Albert nous livre une œuvre où la montagne, souvent perçue comme immuable, se dévoile à travers des hallucinations révélatrices.

Oeuvres disponibles

Par-delà l’enchantement (diptyque)

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 116x81 cm

 

Ce diptyque de Cassandre Albert met en scène une exploration du paysage, à la frontière entre abstraction et figuration. Les deux toiles, réalisées dans une gamme de verts translucides, évoquent des formes montagneuses ou minérales, à la fois massives et évanescentes. Les contours restent ouverts, les volumes semblent se dissoudre ou émerger du fond blanc, accentuant l’impression de flottement et d’indétermination.

 

Le thème central du diptyque s’articule autour de la perception du paysage comme espace mental et sensoriel. Cassandre Albert propose ici une vision du relief non pas comme une réalité figée, mais comme un territoire mouvant, traversé par la mémoire, l’imaginaire et la lumière. Les structures esquissées rappellent à la fois des formations naturelles et des architectures humaines, soulignant la porosité entre nature et construction, entre monde réel et projection intérieure.

5 500 €

2024

Par-delà l’enchantement

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 195x114 cm

 

Ce tableau met en scène une passerelle aux garde-corps rouges vifs, suspendu au-dessus d’un glacier dont la fonte se devine à travers la présence d’une eau turquoise. La composition, épurée, joue sur la verticalité et la transparence : la passerelle semble flotter dans un espace indéfini, tandis que coulures et reflets prolongent sa présence dans l’eau. Le bleu profond du ciel contraste avec la lumière aquatique, créant une atmosphère à la fois sereine et troublante.

 

Le thème central demeure celui du passage et de la frontière entre deux mondes : la passerelle de charpente, motif récurrent chez Cassandre Albert, symbolise ici la connexion entre réel et imaginaire, humain et nature. L’eau émanant du glacier, stylisée, et ses reflets déformés renforcent l’idée d’un paysage en mutation, dans lequel tout paraît à la fois stable et fugace. Ce tableau invite à une contemplation silencieuse, dans laquelle couleur et lumière deviennent les vecteurs d’une expérience sensorielle et poétique du paysage de montagne.

5 500 €

2024

Par-delà l’enchantement

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 146x97 cm

 

Ce tableau de Cassandre Albert met en scène une passerelle aux lignes rouges vives, suspendu au-dessus d’une surface aqueuse turquoise, sur fond de ciel bleu profond. L’œuvre joue sur la frontière entre réel et imaginaire : le pont, élément architectural, semble flotter dans un espace indéfini, alors que les coulures et les transparences accentuent l’aspect onirique et instable de la scène.

 

Le thème central du tableau interroge la relation entre l’homme et le paysage, en particulier la manière dont les constructions humaines s’inscrivent dans un environnement naturel mouvant et vulnérable. À l’arrière-plan, un glacier en train de fondre se devine à travers les teintes laiteuses et les formes évanescentes : sa présence discrète mais poignante renforce l’idée d’un équilibre menacé.

 

Cassandre Albert invite à une expérience sensorielle et contemplative. La lumière, la couleur et la matière picturale traduisent la tension entre solidité et dissolution, entre visible et invisible. Ce paysage, à la fois familier et énigmatique, propose une réflexion sur la perception, la mémoire et la transformation des lieux. Dans cette composition, tout semble prêt à basculer, comme suspendu dans un moment d’incertitude, celui d’un monde en mutation.

4 700 €

2024

Par-delà l’enchantement

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 161,5x97 cm

 

Dans cette œuvre, Cassandre Albert orchestre la rencontre entre la montagne et la trace humaine. Sa palette — bleus profonds, verts acides, rouges incandescents — compose un univers dans lequel charpentes et structures semblent tantôt épouser, tantôt défier la roche tourmentée.

 

L’architecture dialogue avec le chaos minéral et révèle une tension sourde entre maîtrise et abandon. Ce travail invite le regard à franchir la frontière du réel pour s’aventurer dans un paysage intérieur, territoire traversé par la main de l’homme, qui façonne, fragmente, traverse, mais jamais ne domine tout à fait : le mystère demeure, l’ambiguïté s’installe, et l’onirisme ouvre un espace de liberté au spectateur.

6 500 €

2024

Sans titre

Cassandre Albert · 72x60,5x16 cm

Vitrail, verre, plomb et bois · 72x60,5x16 cm

 

Ce vitrail de Cassandre Albert prolonge son travail sur les paysages de montagne en transposant ses recherches au volume. La composition, volontairement fragmentée, articule des formes abstraites et polychromes — rouges, jaunes, verts, oranges — au sein d’une structure en chêne.

 

Cette ossature, dense et nerveuse, oscille entre charpente architecturale et crête montagneuse. Les lignes droites du bois évoquent des passerelles suspendues ou des poutres de soutien ; les aplats de verre coloré déploient une géologie mentale faite de failles, de reliefs, de coulées. Sur certaines parties liants l’ensemble, un mastic clair vient épouser les contours du verre : sa blancheur mate, presque crayeuse, évoque par endroits une neige résiduelle accrochée aux interstices du relief.

 

Ce vitrail met en tension la stabilité apparente de la forme humaine avec la plasticité mouvante du paysage. La lumière filtrée anime l’ensemble et suggère une matière en perpétuelle métamorphose. Le paysage devient surface traversable, zone de friction entre maîtrise et dérive.

 

Le travail de Cassandre Albert esquisse ici une zone de passage entre le tangible et le sensible. Cette œuvre ne se contente pas d’illustrer un paysage : elle en propose une relecture. elle ouvre un seuil — non plus lieu de contemplation distante, mais espace actif dans lequel la lumière elle-même devient révélatrice d’une altération en cours.

7 500€

2024

Sous un linceul, détail

Cassandre Albert

Huile sur toile · 94x202,5x6 cm

 

Ce tableau de Cassandre Albert met en scène un paysage de montagne baigné d’une lumière laiteuse et traversé de coulures colorées. Les formes montagneuses, à la fois massives et évanescentes, semblent recouvertes d’un voile translucide, évoquant la présence d’un linceul. Ce motif du linceul confère à l’ensemble une dimension rituelle et méditative, suggérant à la fois la fragilité et la disparition progressive.

 

Le thème central du tableau s’articule autour de la tension entre la monumentalité du paysage alpin — traditionnellement perçu comme immuable — et sa vulnérabilité. Le linceul, symbole de recouvrement et de passage, vient envelopper la montagne, transformant la scène en une fable silencieuse sur la perte, la mémoire et la mutation des écosystèmes.

6 500 €

2023

Galerie Ritsch-Fisch

6 rue des Charpentiers

67000 Strasbourg

Horaires d’ouverture

Lundi au mercredi : fermé

Jeudi au samedi : 14h - 19h

Dimanche : fermé

Contact

Richard Solti

+ 33 6 23 67 88 56

contact@ritschfisch.com

©All Rights Reserved

Cassandre Albert

Cassandre Albert, née en 2000 à Tours, s’impose comme une figure montante de la scène artistique contemporaine, façonnant son approche autour de l’observation du paysage, et plus particulièrement de la montagne. Diplômée de la HEAR (Haute École des Arts du Rhin), Cassandre Albert navigue entre plusieurs disciplines – peinture, lumière et installation – pour plonger dans une réflexion sensible sur notre relation aux paysages.

Démarche plastique

Son travail est traversé par une fascination pour l’obscurité, non pas comme un voile d’opacité, mais comme un territoire à explorer. Elle laisse ainsi émerger des points lumineux qui dessinent des formes, des espaces, et des récits. Ces visions oscillent entre abstraction et paysages.

 

Dans ces installations in situ, elle transforme des orgues en coulée basaltiques et des charpentes en crevasse. On retrouve dans sa performance « Ce n'était que de vastes sommets d'où partaient de vastes pentes » (2023), ces projections devenant réalités, transformant l'espace en une exploration alpine, allant jusqu'à la création d’univers oniriques.

 

Cassandre Albert ne se contente pas de représenter des points de vue ; elle les interroge et les dissèque, les scinde. Sa démarche est à la fois immersive et sensorielle.

Ses œuvres, telles que « Sous un linceul » ou « Par delà l’enchantement », révèlent une tension entre la représentation du paysage et une interprétation presque mystique. Dans cette dialectique entre visible et invisible, Cassandre Albert façonne des mondes dans lesquels le spectateur est invité à perdre ses repères et à redéfinir son lien avec le réel.

 

Son travail se distingue par une habilité picturale et narratif subtil est en quelque sorte une fable silencieuse sur nos perspectives et nos espérances. Cette exploration d'un monde fantasmé, loin d’être une simple contemplation esthétique, nous questionne sur nos croyances et notre crainte de la disparition.

 

Inspirée par la monumentalité des paysages et par les récits enfouis qu’ils renferment, Cassandre Albert nous livre une œuvre où la montagne, souvent perçue comme immuable, se dévoile à travers des hallucinations révélatrices.

Oeuvres disponibles

Par-delà l’enchantement (diptyque)

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 116x81 cm

 

Ce diptyque de Cassandre Albert met en scène une exploration du paysage, à la frontière entre abstraction et figuration. Les deux toiles, réalisées dans une gamme de verts translucides, évoquent des formes montagneuses ou minérales, à la fois massives et évanescentes. Les contours restent ouverts, les volumes semblent se dissoudre ou émerger du fond blanc, accentuant l’impression de flottement et d’indétermination.

 

Le thème central du diptyque s’articule autour de la perception du paysage comme espace mental et sensoriel. Cassandre Albert propose ici une vision du relief non pas comme une réalité figée, mais comme un territoire mouvant, traversé par la mémoire, l’imaginaire et la lumière. Les structures esquissées rappellent à la fois des formations naturelles et des architectures humaines, soulignant la porosité entre nature et construction, entre monde réel et projection intérieure.

5 500 €

2024

Par-delà l’enchantement

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 195x114 cm

 

Ce tableau met en scène une passerelle aux garde-corps rouges vifs, suspendu au-dessus d’un glacier dont la fonte se devine à travers la présence d’une eau turquoise. La composition, épurée, joue sur la verticalité et la transparence : la passerelle semble flotter dans un espace indéfini, tandis que coulures et reflets prolongent sa présence dans l’eau. Le bleu profond du ciel contraste avec la lumière aquatique, créant une atmosphère à la fois sereine et troublante.

 

Le thème central demeure celui du passage et de la frontière entre deux mondes : la passerelle de charpente, motif récurrent chez Cassandre Albert, symbolise ici la connexion entre réel et imaginaire, humain et nature. L’eau émanant du glacier, stylisée, et ses reflets déformés renforcent l’idée d’un paysage en mutation, dans lequel tout paraît à la fois stable et fugace. Ce tableau invite à une contemplation silencieuse, dans laquelle couleur et lumière deviennent les vecteurs d’une expérience sensorielle et poétique du paysage de montagne.

5 500 €

2024

Par-delà l’enchantement

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 146x97 cm

 

Ce tableau de Cassandre Albert met en scène une passerelle aux lignes rouges vives, suspendu au-dessus d’une surface aqueuse turquoise, sur fond de ciel bleu profond. L’œuvre joue sur la frontière entre réel et imaginaire : le pont, élément architectural, semble flotter dans un espace indéfini, alors que les coulures et les transparences accentuent l’aspect onirique et instable de la scène.

 

Le thème central du tableau interroge la relation entre l’homme et le paysage, en particulier la manière dont les constructions humaines s’inscrivent dans un environnement naturel mouvant et vulnérable. À l’arrière-plan, un glacier en train de fondre se devine à travers les teintes laiteuses et les formes évanescentes : sa présence discrète mais poignante renforce l’idée d’un équilibre menacé.

 

Cassandre Albert invite à une expérience sensorielle et contemplative. La lumière, la couleur et la matière picturale traduisent la tension entre solidité et dissolution, entre visible et invisible. Ce paysage, à la fois familier et énigmatique, propose une réflexion sur la perception, la mémoire et la transformation des lieux. Dans cette composition, tout semble prêt à basculer, comme suspendu dans un moment d’incertitude, celui d’un monde en mutation.

4 700 €

2024

Par-delà l’enchantement

Cassandre Albert

Huile et acrylique sur toile · 161,5x97 cm

 

Dans cette œuvre, Cassandre Albert orchestre la rencontre entre la montagne et la trace humaine. Sa palette — bleus profonds, verts acides, rouges incandescents — compose un univers dans lequel charpentes et structures semblent tantôt épouser, tantôt défier la roche tourmentée.

 

L’architecture dialogue avec le chaos minéral et révèle une tension sourde entre maîtrise et abandon. Ce travail invite le regard à franchir la frontière du réel pour s’aventurer dans un paysage intérieur, territoire traversé par la main de l’homme, qui façonne, fragmente, traverse, mais jamais ne domine tout à fait : le mystère demeure, l’ambiguïté s’installe, et l’onirisme ouvre un espace de liberté au spectateur.

6 500 €

2024

Sans titre

Cassandre Albert

Vitrail, verre, plomb et bois · 72x60,5x16 cm

 

Ce vitrail de Cassandre Albert prolonge son travail sur les paysages de montagne en transposant ses recherches au volume. La composition, volontairement fragmentée, articule des formes abstraites et polychromes — rouges, jaunes, verts, oranges — au sein d’une structure en chêne.

 

Cette ossature, dense et nerveuse, oscille entre charpente architecturale et crête montagneuse. Les lignes droites du bois évoquent des passerelles suspendues ou des poutres de soutien ; les aplats de verre coloré déploient une géologie mentale faite de failles, de reliefs, de coulées. Sur certaines parties liants l’ensemble, un mastic clair vient épouser les contours du verre : sa blancheur mate, presque crayeuse, évoque par endroits une neige résiduelle accrochée aux interstices du relief.

 

Ce vitrail met en tension la stabilité apparente de la forme humaine avec la plasticité mouvante du paysage. La lumière filtrée anime l’ensemble et suggère une matière en perpétuelle métamorphose. Le paysage devient surface traversable, zone de friction entre maîtrise et dérive.

 

Le travail de Cassandre Albert esquisse ici une zone de passage entre le tangible et le sensible. Cette œuvre ne se contente pas d’illustrer un paysage : elle en propose une relecture. elle ouvre un seuil — non plus lieu de contemplation distante, mais espace actif dans lequel la lumière elle-même devient révélatrice d’une altération en cours.

7 500€

2024

Sous un linceul, détail

Cassandre Albert

Huile sur toile · 94x202,5x6 cm

 

Ce tableau de Cassandre Albert met en scène un paysage de montagne baigné d’une lumière laiteuse et traversé de coulures colorées. Les formes montagneuses, à la fois massives et évanescentes, semblent recouvertes d’un voile translucide, évoquant la présence d’un linceul. Ce motif du linceul confère à l’ensemble une dimension rituelle et méditative, suggérant à la fois la fragilité et la disparition progressive.

 

Le thème central du tableau s’articule autour de la tension entre la monumentalité du paysage alpin — traditionnellement perçu comme immuable — et sa vulnérabilité. Le linceul, symbole de recouvrement et de passage, vient envelopper la montagne, transformant la scène en une fable silencieuse sur la perte, la mémoire et la mutation des écosystèmes.

6 500 €

2023

Galerie Ritsch-Fisch

6 rue des Charpentiers

67000 Strasbourg

Horaires d’ouverture

Lundi au mercredi : fermé

Jeudi au samedi : 14h - 19h

Dimanche : fermé

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Richard Solti

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